One Piece : Eternal Nibs
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L'Ombre de la Justice ! [Ft. BG Salvator]
Lawliet D. Mhary

Durant l'année 1519
Sur le Port de Basterilla.

Je me gratte la joue.
Je n'apprécie pas d'être ré-affectée en boucle. Personne n'arrive vraiment à s'occuper de ma personnalité. Ma grande gueule m'attire toujours des ennuis, la preuve ! Je viens de remettre à sa place, l'un de mes supérieurs. Il se croyait malin de s'acharner sur les nouvelles recrues. Je suis partie sur mes grands-chevaux. Il s'amusait à donner des tâches épuisantes aux mêmes personnes. Pas de chance pour lui, je ne suis pas comme les autres moutons qui courbent l'échine devant la première autorité qui ne sait pas faire preuve de ce que j'appelle la Justice avec un grand J. Je ne l'ai pas frappé. L'envie était là, mais je me suis retenu et je l'ai simplement fait comprendre qu'il n'était qu'une pauvre raclure profitant de son rang pour gonfler son ego.

J'aurais pu m'en sortir siiiii...
Je ne lui étais pas rentrée dedans avec un coup de boule. Bon ! Ok, je l'admets, je l'ai frappée, il a saigné du nez ! Il était sur mon chemin, ce n'est pas ma faute ! Je fais preuve d'un peu de mauvaise foi, mais je déteste ne pas pouvoir appliquer la justice. Pour certains, celle-ci est petite. Donc on ferme les yeux. Pourtant toute action à des conséquences.
À la fin, ça n'a mené à rien. J'ai été réprimandée et on m'a assigné une tâche ennuyante. Éplucher des patates. J'en tape du pied, de colère alors que je m'y atèle avant de grogner et de partir, ne prêtant plus aucune attention aux cris me demandant de revenir. Ici, ils n'ont pas de pouvoir comme moi, étrangement, ils ne tentent pas de me retenir à cause de ça. Que des mauviettes. Comme voulez-vous protéger ceux dans le besoin, si vous êtes incapable de m'arrêter moi ?! Ou même d'essayer.

Une fois dehors. Je cours et me dirige vers un endroit précis.
Pas envie qu'on me rattrape et je sais, exactement où je peux trouver des vilains. Des criminels qui passent inaperçu. Avoir été une enfant de rue m'a bien appris à les identifier. Au passage, j'ai abandonné mon uniforme de Marine devant la porte, sinon j'aurais été une belle cible à éviter. Je garde toujours mes vêtements par-dessous, quitte à mourir de chaud puis, ça permet de les éviter eux, aussi.
Je me faufile comme je peux, là où les ombres sont mes alliées. Mon regard ne peut être décelé facilement sans une observation attentive.

Je reste dans mon coin sombre.
Je m'ennuie, personne n'a l'air louche ! Il y a juste plein de cargaisons en attente ou prise par leurs proprios. Je ne vois que des riches, trop bien habillés qui rigolent de toutes leurs dents blanches, heureux d'acquérir leurs biens. Je me demande ce qu'ils contiennent. Probablement des froufrous et autres babioles sans importances, mais c'est dur de ne pas tenter de laisser mon imagination se laisser aller à ce genre de distraction tellement je me fais me chier !
Je porte ma main à mes lèvres, je m'apprête à manger mes ongles à cause de ça. Je manque presque de tomber hors de ma cachette et de m'étaler à la ramasser sur le pavé du port. Peut-être que je devrais me déplacer vers un autre lieu. J'attends de ne voir personne jeter de regard vers moi pour sortir et marcher normalement, plutôt nonchalamment, mains dans mon short. Je me rends compte que mes habits légers vont peut-être attirer les regards. Bah, tant pis. Au pire, ce n'est pas me battre qui me fait peur. Les voyous n’ont qu'à bien se tenir.
Lawliet D. Mhary
Lawliet D. Mhary
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Jeu 1 Juil - 1:16
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Cavalcanti D. Salvatore
Ce navire de marchandise mettait du temps à venir, déjà trois quarts d’heure retard et ma patience commençait à s’affaiblir. Je voyais les bateaux de marchandises venir amarrer sur le port. Je voyais les commerçants, les contrebandiers et les clients se mobiliser autour de ces arrivées. Il faisait nuit, mais sur le port, la noirceur était dévorée de toute pièce par l’illumination apportée par une étrange tour dont je ne pourrais dater la construction. Ce phare devait se tenir dressé ainsi depuis une éternité, peut-être que certains vieillards ont grandi à l’époque de son édification ou bien, ils l’ont toujours vu dans l’horizon marin des bateliers.

 Ces divagations m’occupaient l’esprit. Je m’ennuyais profondément et cet imbécile de marchand m’agaçait. Il me fallait récupérer une trentaine de boites de médicaments antalgiques, des anti-inflammatoires, des bandages et d’autres bricoles pour mon travail. De sinistres affaires m’avaient empêché de renouveler mes stocks, enfin, j’attendais le plus simplement du monde que mon gars apparaisse.

 Je sortis alors ma cinquième cigarette de la soirée, je me rendis compte que la flamme commençait à faiblir, pour ça aussi, il me fallait refaire des achats. Les yeux vissés sur la marée, j’attendais encore et puis, je vis poindre un minuscule point blanc à l’horizon. Quelques minutes passèrent, je finissais ma sixième cigarette et le bâtiment avait atteint le port.

« Je vais me le faire, ce pauvre idiot. » me disais-je, sur les nerfs.

 Il descendait du bateau et avec ses hommes, il virait des cartons de sa cale, je m’avançais tranquillement et je sortis ma septième clope. Une fois qu’ils avaient fini de décharger, je m’approchais de Gaston.

« Tu as cinquante-sept minutes de retard, tu m’as pris pour ton clébard ? » m’exclamais-je en le soulevant par le col.

 Ses collègues me regardaient avec un air effaré, visiblement, aucun d’eux ne voulait intervenir. C’était évident, même moi qui suis audacieux, j’aurais eu peur de moi-même.

« P-Pardon Salvatore, y’a eu une tempête et on a galéré pour revenir. Je te le p-promets ! » dit-il en baragouinant.

 Je ne disais rien, j’attendais de le voir s’affoler. Au fond, ce n’était pas mon problème qu’il y ait eu une tempête. Le navire aurait pu couler et lui s’en sortir, je serais quand même venu l’attraper pour récupérer ce qu’il me doit. J’avais payé d’avance.

« En plus, on a perdu de la marchandise… » me murmura-t-il.

 Mon dieu ! Je le tenais encore et il osait me provoquer ainsi. Les volutes de fumée venaient lui boxer les yeux, ça se voyait aussi. Me rappelant mon sens de la diplomatie, je tentais de me tempérer.

« C’est entendu. Où sont les produits que je t’ai demandés ? » reprenais-je.

 Il m’a dit que, par chance, les affaires qui m’étaient destinées avaient été mises à l’abri. Bien, j’allais continuer de marchander un peu, mais il me prit au dépourvu.

« Ecoute-moi S-Salvatore, je veux bien te rendre la moitié de ce que tu m’as donné pour les médocs. Je ne peux pas plus… » s’expliqua-t-il.

 Je n’allais pas lui en demander plus, ses produits étaient bons et je tenais à le garder comme associé. Mon bras le relâcha, nous nous arrangeâmes pour récupérer les cartons, je mis quelques affaires dans ma mallette de soins et je quittais le marchand avec la moitié de mon argent en poche. Sans but, je continuais ma route et je songeais à me trouver un endroit pour passer la nuit. En direction d’une ruelle que je comptais prendre, une fine silhouette était cachée dans l’obscurité. Cela avait l’air d’être la forme d’une femme relativement peu âgée et je me demandais ce qu’une jeunette comme elle faisait ici.

« Pardonnez-moi, mademoiselle. Êtes-vous perdue ? » lui disais-je sur un ton délicat.
Cavalcanti D. Salvatore
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Ven 2 Juil - 12:13
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Lawliet D. Mhary

Hiiiiiiiiiiiii.
Un son provenant d'un de mes angles mort me fit sursauter. Je me tourne abruptement vers celui-ci, croisant un homme. Je l'observe, de haut en bas. Jeune, plus âgée que moi, de combien ? Aucune idée. Il est bien bâti, on sent qu'il s'entraîne. Il n'est pas moche loin de loin, je suis sûre qu'il à déjà réussi des propositions diverses personnes et sûrement pas que par le sexe opposé. Il n'a pas un profil de civil, à mes yeux.
Il avait une mallette, comme un docteur en sa main. Honnêtement, ça faisait tâche vu sa carrure. Une odeur âpre, que je n'aimais pas, émanait de lui. Celle de la cigarette.
Contrairement à lui, je ressemble clairement à une fille de la rue. Botte en cuir noir. Short Bleu. Débardeur Blanc. Discret et simple, enfin, discret hein ! Puis... Je suis clairement une brindille ! Je dis ça... Mais je connais aucunement ses capacités seulement les miennes. Je sors de l'obscurité pour lui laisser le plaisir de m'ausculter de son regard.

J'arrête de le jauger de mon regard.
Ce n'est pas très poli et je n'aimerais pas qu'il se méprenne sur mes intentions surtout vu le temps où je l'ai fixer sans rien dire. En tout cas, je le reconnais. Il attendait depuis un moment devant le quai, j'ai arrêté de suivre ce qu'il faisait une fois qu'il discutait avec son associé. Je n'avais pas un bel angle pour comprendre ni saisir autre chose que de l'agacement. De loin, ça n'avait rien de louche, car je ne pouvais pas voir les petits détails comme là. Il fallait que je lui répondre et je n'allais pas passer par quatre chemins. Une main dans la poche, une autre levé suivant le mouvement de mes épaules, le tout avec ma nonchalance habituel.

« Je ne suis pas perdue. Je recherche ce qu'on appelle, concrètement des criminels. » Dis-je d'une voix ferme, contrastant de ma fine allure fragile.

Je n'ai peur de le dire.
Par précaution, ma main, dissimulée dans ma poche, se transforme en petite lame fine. Et je tranche en lui posant une question rapide en retour.

« Et toi, que fais-tu ici ? Hors récupérer de la marchandise, tu n'as pas l'air très net. »

Je ne tourne pas la langue deux fois avant de parler.
Je saisis l'opportunité de le fixer droit dans les yeux. Je n'allais pas le vouvoyer. Ce n'est pas mon genre et je ne lui porte aucun respect à l'heure actuelle pour lui donner ce plaisir. Mon expérience en tant que fille de rue m'a appris que ceux qui mettent le plus de forme, on tendance à avoir le plus à cacher. Jusqu'à maintenant, cela s'est avéré être très vrai. Les confronter mène à certains comportements qui peuvent vite amener à ce que je recherche.
Dans quel camp joues-tu, étrange homme ?

Je me rappelle d'une situation similaire plus jeune.
Sauf que la situation était inversée. J'utilisais des belles formes pour me faufiler d'une situation tortueuse. J'avais volé de la nourriture, plus précisément des pommes pour moi et Vieux Shnock. La proprio du magasin avait réussi à me rattraper. Juste avant que cela n'arrive. J'ai tourné dans une ruelle pour prendre le temps d'y cacher mon butin et tenter de la jouer "Non ce n'est pas moi !" Mais j'avais mis des formes un peu trop poussées et je m'étais bien habillé ce jour-la pour réussir mon coup. À la fin, j'ai fait mouche et je me suis pris un savon... Mais elle n'avait pas trouvé les pommes donc j'ai eu mon repas de la journée. Des temps difficiles où je ne souhaite à aucun moment y retourner.
Je veux devenir une meilleure personne.
Être là, pour faire vivre la justice.
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Sam 3 Juil - 21:14
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Cavalcanti D. Salvatore
Esquissée d’abord dans l’obscurité de la ruelle, cette silhouette que je venais d’apercevoir s’était éclaircie. En effet, il s’agissait d’une jeune femme, bien plus menue que la forme dessinée pouvait le suggérer ; je fus surpris de découvrir la couleur de sa chevelure qui était d’un bleu turquoise, cela ne me semblait pas naturel et ce n’était pas tout, ses yeux étaient comme deux améthystes ! Je remarquais aussi qu’elle passait un bon moment à m’observer. Ce n’était pas étonnant de se montrer méfiant lorsque quelqu’un vient vous aborder à une heure pareille, il lui fallait peut-être un instant pour jauger si j’étais un homme louche.

Mon bras gauche tenait mon énorme mallette où j’avais ajouté les marchandises récupérées et dans ma main droite, je tenais ma cigarette. Je devais la rassurer d’un geste ou d’un autre. Il me fallait une bouffée de nicotine, le temps de me mettre à penser plus en détail, je terminais alors cette dernière cigarette et jetais le mégot par-dessus mon épaule. Pendant cet instant-là, mon regard balaya ses légers mouvements et ils cessèrent au moment où j’avais moi-même fini.


« Je ne suis pas perdue. Je recherche ce qu'on appelle, concrètement des criminels. »

Le silence a été rapidement rompu. Elle m’exprima d’une façon claire et désinvolte ce qu’elle recherchait ici. Il m’était difficile de savoir si c’était le fond de sa pensée ou si c’était une ruse pour m’atteindre. Cette jeune dame aux cheveux azur et à la tenue pour le moins remarquable pour son originalité continua de parler.

« Et toi, que fais-tu ici ? Hors récupérer de la marchandise, tu n'as pas l'air très net. »

Voilà ! Ce qu’elle se demandait en me jaugeant de ses yeux curieux, c’est si j’étais un trafiquant qui faisait ses affaires sur le port… C’est évident que je pratiquais un commerce rusé, cependant, je n’étais pas un criminel, seulement un médecin s’achetant ses produits de travail.

« Vous êtes bien audacieuse de me tutoyer alors que l’on se connaît à peine. Soit, je vous dirais de la manière la plus simple au monde ce que je suis venu faire ici. » exprimais-je distinctement en remettant le pont de mes lunettes noires.

J’attendais alors la réaction qu’elle pouvait avoir de rencontrer un individu aussi décomplexé et qui faisait montre d’une honnêteté inhabituelle. Évidemment, je n’allais pas m’étaler sur le fait que je rachetais des médicaments sans passer par une institution et à des prix dérisoires. Il ne fallait pas évoquer non plus que je chassais les primes à mes heures perdues.

« Je suis médecin libéral, je me réapprovisionnais pour ne pas manquer de médicaments lors de mes prochaines consultations. »
continuais-je en esquissant un sourire aimable.

À la vue de son accoutrement, elle me rappelait les vêtements que portaient les dames qui traînaient avec mes associés du royaume de Bliss. Cette tenue douteuse ne semblait pas convenir à une inspectrice ou je ne sais quelle fonction judiciaire. Pourquoi enquêtait-elle sur les criminels ? Il fallait que je l’interroge à mon tour et de manière subtile.

« Vous recherchez des criminels ? Vous n’avez pourtant pas l’air d’un quelconque représentant du gouvernement, vous me semblez soupçonnable vous aussi ! »
lui dis-je avant de bâiller.
Cavalcanti D. Salvatore
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Mer 7 Juil - 10:48
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