Le jeune Jacks a tout pour être comme la plupart des gens de son âge, du haut de son mètre soixante-douze et de ses cinquante-six kilos. Il est dirons-nous dans la moyenne, tout comme son père et son grand-père avant lui. Cependant, les goûts et les couleurs sont des choses qui ne s'expliquent pas. Allez savoir pourquoi le jeune garçon était venu au monde avec une tignasse verte ! Une différence qui a durant des années était un réel complexe pour lui, les enfants sont souvent cruels entre eux...

Mais tout ça c'est du passé, aujourd'hui Jacks ne cherche plus à cacher sa différence bien au contraire, il l'affirme en assumant totalement son style bien à lui. C'est durant l'adolescence qu'il a prit conscience qu'il n'était pas obligé d'être comme les autres et d'en jouer pour transformer son vieux complexe en véritable atout ! Et bien que ses cheveux mi-longs constamment en bataille lui donne l'impression de ressembler à un cactus tout en mettant étrangement son visage en valeur, ce n'est plus ce qui choc les autres désormais.

Car l'enfant timide et discret d'autrefois était aujourd'hui quelqu'un d'assez excentrique et étrange. Son nouveau look provocateur et coloré lui valaient d'ailleurs quelques sobriquets. Un exemple peut-être ? Certains le surnomment "Candy Boy", "Jacks Sugar", "l'illuminé" ou encore "Jacks le zinzin". La différence n'est que peu appréciée en société, alors quand un mec aux cheveux verts débarque avec un manteau couleur bordeaux  et des dorures sous formes de jolly roger, elle reste plus que perplexe. Et si par malheur ce dernier en rajoute une couche en affichant fièrement un baudrier gris et rose, on peut littéralement affirmer qu'il se tire lui-même dans le pied.

Pour le reste de son accoutrement, Jacks se montre plus modéré ou presque, un pantalon noir ce qui a de plus classique bien qu'un serré pour faciliter ses mouvements. Et une paire de chaussure à talonnettes ornée de crânes et d'os blancs avec une pointe de rose bien flashy pour suivre avec son baudrier. Une once de folie pour briser la sobriété et correspondre à son style si particulier.

Tout cela rend alors le jeune Abanero facilement reconnaissable et fait de lui un pirate au style unique qui peut risquer de plaire au roi des travelos. Mais que voulez-vous ce style est le sien, celui qui reflète au mieux ce qu'il est réellement tout en rendant un léger hommage à son pouvoir qui fait de lui quelqu'un d'encore plus unique dans son genre. Un garçon sucré mais un peu collant.  

Comme son style l'indique au premier regard, Jacks est un homme quelque peu excentrique dans son genre. Sans paraître ni bon, ni mauvais, il est plutôt du genre dérangeant. Et son attitude n'est pas pour aider ses interlocuteurs non plus. Son allure nonchalante colle à merveille avec son désintérêt total pour les autres, répugnant la banalité au plus haut point. Pour attirer l'attention du jeune homme il n'y a pas trente-six façons de faire, il faut l'intriguer ou attiser sa curiosité. Un peu comme un enfant, exactement !

Son propre intérêt passe d'ailleurs avant tout le reste, faisant de lui l'équivalent d'un gamin égoïste. Pouvant laisser mourir de faim ceux qui n'ont rien à lui offrir malgré la possibilité de son pouvoir à régler le problème d'un claquement de doigts. Son égoïsme est d'ailleurs à l'origine de son plus grand caprice, qui n'est autre que de rejoindre la vague de piraterie. Au diable le One Piece et cette course absurde au rang de roi des pirates ! Que les imbéciles s'entretuent pour ce titre s'ils le souhaitent, cela ne lui fait ni chaud ni froid. Son objectif,que dis-je son rêve à lui n'est autre que l'obtention d'un endroit bien particulier. L'Archipel Totto Land toute entière, rien que ça !

Depuis qu'il a entendu parler de cet endroit, Jacks rêve de se l'approprier. Devenir le souverain d'un endroit aussi coloré et sucré que lui voilà ce qu'il désir dans le seul but d'allier les possibilités de cet endroit à ses facultés pour créer le premier et unique parc d'attraction au monde à pouvoir être dévoré par ces clients. Un endroit qui lui ressemblerait enfin, un endroit où il pourrait laisser libre expression à ses rêves les plus fous, voilà ce qui fait réellement vibrer le coeur de Jacks Abanero.

En attendant de pouvoir atteindre ce rêve idyllique, le jeune pirate se contente de s'amuser comme il peut en testant ces trouvailles et techniques sur ceux qui croisent son chemin. Et pour ce qu'il s'agit de l'imagination, on peut dire que le petit en a à revendre ! S'inspirant de ses rêves, des contrées qu'il visite ou de l'univers des livres qu'il dévore sur son temps libre, sa tête est tel un cirque fantastique dans lequel personne ne serait capable d'y survivre ou d'en trouver le moindre sens....

Vous devez sûrement vous demandez alors pourquoi la piraterie ? Si ce n'est pas pour le One Piece, autant éviter les ennuis ou proposer ses services au Gouvernement Mondial  tout simplement ! À ceci, une seule réponse de la part de Jacks, jamais au grand jamais il ne deviendra le chien d'une organisation qui bridera son potentiel. Porter un uniforme ou un costume comme tout le monde, obéir aux ordres et faire passer son propre intérêt après celui des autres ? Et puis quoi encore ? Et puis n'oublions pas que son costume à crânes lui va si bien qu'il serait dommage de s'en séparer sha sha sha !

Où est né votre personnage, comment a-t-il vécu son enfance ?

Hum... Alors nous en sommes là. Le petit des questions réponses n'en finira donc jamais.... Pour tout vous avouer je suis venu au monde sur East Blue et plus précisément sur l'Archipel des Orgao. Dans un petit village paisible où la plupart des gens vivaient de la production des oranges qui faisaient la fierté de ses habitants. Pour ma part, j'ai jamais eu la main verte. Si nous vivions ici, c'était surtout pour le calme et la vue sympathique sur la mer.

Un cadre idyllique pour élever ses chiards et couler des jours heureux selon les dires de mon grand-père. Qui d'ailleurs répétait à qui le voulait, que les grandes villes finiraient par rendre ce monde encore plus sombre qu'il ne l'était déjà. Pour ma part je n'étais qu'un gamin introverti qui se fichait pas mal des affaires du monde, moi tout ce qui m'inquiétait véritablement était de savoir quand les autres gamins du village me laisseraient tranquille. Et oui j'étais loin d'être la personne charismatique que je suis aujourd'hui, oui je me lance des fleurs et alors ? C'est mon histoire je te rappelle !

En ce temps là, je pouvais passer des heures plongé dans l'imaginaire des quelques livres qui étaient à ma portée et des histoires de mon grand-père. Tous ces gens qui vivaient des choses incroyable dans des mondes si différents étaient de véritable héros pour moi. Qu'importe la raison et la finalité, ce qui m'attirait moi s'était les détails qui rendaient tout si différent et magique à la fois. Un bouquin, un paquet de sucettes à l'orange et j'étais le gamin le plus heureux du monde. J'en aurai presque préféré naître dans un livre pour vous dire.

Il faut dire aussi qu'à chaque fois qu'on me forçait à aller jouer avec les autres, j'en prenais pour mon grade. Peu intéressé par les jeux rudimentaires de ses fils de la terre et de la mer et ma tignasse verte, j'étais ce qu'on peut appeler une cible facile. Entre les projectiles de boue et les surnoms à deux berrys, on peut dire que j'étais l'attraction préférée de ses bourrins en devenir. "Tête d'algues", "Mini cactus", "La tapette" et j'en passe des vertes et des pas mûres. T'as capté le jeu de mot pourri ? Non ? Pas grave on s'en tape...

Le pire c'est qu'au final, cette époque me manque encore aujourd'hui. À la maison on était au petit soin pour moi, cédant à mes caprices et désirs sans avoir à forcer. Et puis la tendresse... La tendresse d'une mère rassurante pour son enfant, vous pouvez dire ce que vous voulez, c'est quand même chouette. Enfin c'était chouette...

Des figures importantes au cours de sa vie, ou des objets auxquels il est attaché, des souvenirs qui l'ont changé ?

Je viens de vous en citer une ou deux je crois bien, mais si vous insistez lourdement... Mes parents étaient de véritables modèles pour moi. Mon père était un homme fort et droit qui semblait insensible à la peur, une main de faire dans un gant de velours. Quant à ma mère elle... Elle était douce et la personne la plus empathique que j'ai pu connaître, une qualité dont je n'ai pas hérité semble-t-il sha sha sha ! Bien qu'ils puissent au premier coup d'oeil vous paraître très différents l'un et l'autre, ils avaient pourtant une chose en commun, quelque chose qui les reliait bien avant ma naissance. Cette chose était le sens de la justice !

Soldats de la Marine, ils protégeaient la vierge et l'orphelin parfois au détriment des ordres de leur supérieur. Malgré cela et la vague émergente de la piraterie, ils étaient toujours là pour les autres. Luttant sans jamais reculer et finalement y laisser la vie ensemble. Restant ainsi uni dans la vie comme dans la mort... Alors oui peut-être que je les idéalise à cause de leur disparition prématurée, mais vous en connaissez beaucoup des gosses qui le feraient pas ? Et puis en six ans de vie commune, on peut pas dire qu'ils aient vraiment eu le temps de me décevoir. Et comme dirait mon grand-père qui a eu à charge mon éducation suite à ce drame: " Du nerf gamin ! Si tu continues de chialer tu vas faire monter le niveau de la mer !". Un homme attentionné qui s'y connaissait en matière d'éducation faut l'avouer.

Continuer de le diminuer ainsi ne serait pas juste de ma part, car même le vioc pouvait se montrer brut de décoffrage quasiment tout le temps. Il a également était le premier à m'accepter tel que j'étais réellement, différent... Et même s'il cherchait à faire croire le contraire en râlant lorsque j'adoptais un style bien à moi ou peu commun. Je savais qu'en réalité, il le faisait uniquement pour la forme. Pour lui être sois-même était la seule chose valable en ce monde, qu'importe que je décide de devenir styliste, soldat ou contrebandier dans l'avenir. Tout ce qu'il souhaitait lui, c'est vivre à sa façon. Le vioc était un râleur invétéré, mais pas méchant pour un berry. Pour être franc j'ai dû le voir s'énerver pour de bon qu'une fois ou deux durant notre collocation. Faut dire que je l'ai peut-être un peu cherché aussi...

La première fois est liée au Pero Pero no mi aussi étrange que cela puisse paraître. Et je vous jure que j'étais pas totalement en tord sur ce coup-là ! Enfin presque ou peut-être, c'est assez vague dirons-nous. Pour la faire courte, depuis le décès de mes parents lors d'une mission en pleine mer, le reste de l'escadron passait nous rendre visite à l'occasion. Ensemble ils parlaient du passé, de leurs souvenirs et passaient parfois même la nuit chez nous. Boire ou naviguer, il fallait choisir dans la Marine. Quand ils restaient alors chez nous, ils m'offraient toujours quelque chose. Un jouet d'une autre île, un dessert ou un bonbon qu'on ne trouvait pas sur notre Archipel. Cette fois là je suis donc allé chercher mon "offrande" et dérobé par erreur le fruit du pero pero no mi. La première bouchée valait le goût d'un centaine de sucettes à l'orange, mais la seconde.... Immonde, une vraie merde digne du brocoli ou du merlan préparé par le vioc. L'arnaque du siècle je vous dis ! Et comme ça suffisait pas, quand les adultes s'en sont rendu compte, je me suis pris un deuxième taquet.

Sha sha ha ! En y repensant j'ai bien cru que le vioc allait exploser le jour là, il était rouge vif on aurait dit un soleil Sha sha sha ! Je peux encore l'entendre me hurler dessus si fort qu'il en perdait son dentier: " Mais tu te rends pas compte morveux !  Tu pourras plus jamais nager, tu es MAUDITTTT!!!!" Et patati et patata... Entre nous je me suis peut-être pris une soufflante accompagnée d'une bonne baffe au passage, mais je pense que ma place restait plus confortable que celle des soldats qui allaient devoir expliquer la disparition du fruit du démon à leur supérieur. Sha sha sha ! Les nazes.... On les a plus vu pendant un bon bout de temps suite à cet incident, ça nous a fait des vacances comme dirait le voisin d'en face. Tous les dictons ne viennent pas de mon grand-père vous savez...

Les objectifs à court et long terme de votre personnage, ses ambitions ?

Mes objectifs ou plutôt mes ambitions, sont apparus quelques années après l'incident du pero pero no mi. Allez savoir si c'est ce nouveau pouvoir ou l'adolescence qui est entrée en compte, mais je me suis ouvert au monde. Adieu le gamin timide et pleurnichard, je me suis affirmé ! Autant physique que mentalement, qu'importe ce que les gens pouvaient pensaient de moi. On me surnommait désormais "Arlequin" un titre plutôt flatteur qui collait pas mal à mes capacités. Au début j'étais la mascotte des plus jeunes à qui j'offrais des pluies de sucettes et de bonbons en tout genre et par la suite la bête noire de mes anciens persécuteurs. Il faut croire que de rester sceller dans du sucre pendant des heures au soleil ça aide à réfléchir sur sa façon de traiter les autres.

Mais plus que de terroriser les autres, ma véritable passion était d'exploiter les capacités de ce fruit maudit. En pâtisserie ou en créations étranges, je vouais un amour inconditionnel pour la création. Petite ou grande, en m'inspirant des nombreuses histoires que je lisais autrefois. La maison sucrée d'Hansel et Gretel, des animaux imaginaires et j'en passe. Tant de choses qui m'ont alors données l'envie de devenir un jour le propriétaire d'un endroit bien à moi, un monde sucré et envié de tous dont je serai l'architecte. Quand se rêve m'est apparu, mon Archipel m'a alors semblé bien ridicule et ennuyante. Moi aussi je voulais devenir le héro de mon histoire et parcourir le monde en quête de ce lieu parfait....

Un rêve qui aurait pu en rester un encore des années si une nouvelle fois la mort n'était pas venue y mettre son grain de sel. Le Vioc avait fait son temps et ce qui devait arriver, arriva finalement... Bien que ce moment ne fut pas le plus heureux de ma vie, il est celui qui m'a ouvert la voie. Sur son lit de mort, prêt à faire ses adieux, il n'avait pu s'empêcher de me dire la vérité. Pour lui la mort de mes parents n'était pas un accident, mais causé pour les faire taire à propos d'une découverte plutôt embarrassante pour le reste de la faction. Tout comme les visites de courtoisies des autres soldats, qui pour lui venaient simplement vérifier que les informations n'étaient pas parvenues jusqu'au vieux ou le fils des deux soldats défunts. Une annonce étrange et à la fois lointaine qui m'a laissé perplexe un bon moment avant que je décide d'agir.

Et quelle décision ! Alors que j'attendais la nouvelle visite de ses soldats que je prenais pour des amis, je prenais réellement conscience qu'il s'agirait là du premier combat sérieux que je mènerai de toute ma vie avec le Pero Pero no mi. Terroriser des paysans ça compte pas vraiment n'est-ce pas ? Bref, on s'en tape. J'ai attendu et attendu pour finalement les voir débarquer présenter leur condoléance et tâter le terrain. Tel un renard, j'ai feint l'ignorance et jouer les hôtes parfait. Une fois les joyeux lurons endormis lourdement, j'ai usé de mes capacités pour les sceller au sol avant de barricader les accès de la maisonnette. Cette maison n'était plus d'aucune utilité désormais, car après cela je ne pourrai plus jamais remettre un pied sur cet Archipel. C'est pour lui faire mes adieux et payer la dette que ses soldats avaient envers ma famille que je les laissais brûler vifs à l'intérieur. Me contentant de me délecter des cris d'agonies ma sucette à la bouche et les mains plongées dans leurs affaires.

Vous devez vous dire, mais qu'est ce que ça vient foutre ici ? SHa sha sha ! Vous allez rire, car en fouillant dans les affaires de ses hommes. J'ai découvert une carte du nouveau monde qui parlait d'une Archipel toute particulière et culinaire. Cette dernière découverte venait alors remettre mes rêves à l'ordre du jour, l'endroit dont je rêvais existé bel et bien ! Et maintenant qu'il me fallait fuir cet endroit, je connaissais enfin mon objectif final. Rejoindre le Nouveau Monde et prendre le contrôle de cet endroit. De gré ou de force, puisque j'étais dès à présent un assassin, pourquoi ne pas devenir un pirate ?!