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Une étrange harmonie
Un nouveau jour se lève sur l'archipel de Konomi. Une journée qui commence sous de bons augures et ceux grâce à la présente de l'astre lumineux autrement appelé soleil. Une journée sous un soleil de plomb ne peut mal tourner ? Ce fait est considéré comme véridique par les habitants. Sous un soleil, les gens sortent bien plus que sous la pluie et donc par définition achète plus de mandarine. La mandarine, cet agrume au goût sucré est considérés comme un trésor local. Il est difficile d'y trouver meilleur mandarine sur le globe, ceci est aussi une croyance locale. Au fond, une mandarine reste une mandarine. Vous voyez, une journée sous le soleil permet de penser à des futilités et non à se concentrer sur des éléments énervants du quotidien tel que la pluie.
Malheureusement, lorsqu'on est considéré comme un déchet, la pluie s'abat sans cesse. Un parapluie ne suffit guère face à un flot de rumeurs. Les journées paraissent bien répétitives, Amadeus se retrouve toujours à errer dans la solitude la plus totale, ne pouvant éviter d'entendre injures et railleries en son égard. Cependant, maintenant, ce dernier est animé par un objectif. Celui que l'on considère comme un moins-que-rien compte bien montrer à la populace qu'il est capable de se faire un nom et de se détacher de son paternel. Tout ce que souhaite cette pauvre âme est une famille, un équipage, un endroit où il serait apprécié et considéré à sa juste valeur. Cela ne fait aucun doute, ce n'est qu'une question de temps avant que ce dernier ne prenne son envol. Cependant, il se doit de rester encore un peu. Il lui manque le matériel. Notamment des provisions à emporter, il ne roulait pas sur l'or et ce n'est pas avec le maigre tribut que son père lui accorde de temps à autre qu'il pourrait subvenir à ses besoins à la seconde. Il se devait de faire plein, quitte à devoir repousser son départ de quelques mois, mais son départ est proche soyez en sûr.
L'errance pour lui est une outrance, son cœur ne cesse d'appeler au voyage et à l'aventure, ce dernier le retranscrit parfaitement grâce à son violon. Ce dernier jouant avec grâce et douceur un morceau de sa composition. Un morceau doux, mais au fond joyeux, contrastant avec sa mentalité habituelle et sa tendance au requiem et à la mélancolie. Sur son visage, il arbore un léger sourire, imaginant tout ce que l'aventure pouvait lui apporter de positif. D'un pas décidé, il accéléra ses mouvements d'archet, frottant les cordes de son instrument avec ferveur et détermination, attirant comme à son habitude le regard de la foule, mais cette fois-ci non pas un regard de mépris, mais un regard médusé montrant une forme d'incompréhension quant au talent du mélomane. Qu'est-ce qui lui prend ? Personne ne le sait, ils ne peuvent qu'écouter et se taire.
La musique résonne dans l'entièreté du village, il est clair qu'un inconnu ne pourrait comprendre ce qui anime ce musicien. Cette rage que l'on ressent à travers de simples note, la magie, la magie de simples cordes frottées. Le talent du musicien à la chevelure albâtre, son regard rouge comme le sang éclaire les allées du village, est-il fou ? Peut-être un peu. Ce dernier mit fin à son œuvre, et reprit sa route comme si de rien n'était et ceux après avoir attiré tous les regards sur sa personne. Les villageois en restent béats, ce musicien habituellement habitué aux musiques calme et dramatique et explose en pleine rue par une prestation dynamique et fulgurante. Les artistes sont incontrôlables et inexplicables. Quelqu'un osera t'il réagir à cet être incensé ?
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Une étrange  harmonieFeat Amadeus
Archipel de Konomi, East Blue
Le voyage fut tranquille, investir un navire marchant est d'une banalité déconcertante, pour quelques deniers et avec une absence total d'avis de recherche sur sa tête. Embarqué sur l'île de Dawn, pour une direction qui m'importait guère, à dire vrai c'était devenu une certaine habitude pour moi, voyager qua gré des autres, dans l'attente de croiser des partenaires qui m'aiderait à voir plus loin et surtout plus claire.
Ainsi, après quelques temps de voyage, nous accostâmes sur l'un des îles de l'Archipel de Konomi, un destination de choix pour les marchants, la production fruitier y était l'un des meilleurs de la région, si ce n'est la meilleur de toute. Ainsi déposé par l'équipage qui m'avait accueillit, je vins à tout naturellement les saluer, restant courtois avec eux, ayant sans doute besoin de leur service plus tard, étant peut-être amené à repartir avec eux, qui sait, je n'allais sans doute pas passer ma vie ici et eux n'allaient rester que quelques temps.
De ce fait, je ne perdis guère de temps et partit explorer le village. La vie y battait son plein et une oreille avertit, entendrait facilement une mélodie parcourir les rues, ce qui fut mon cas. J'étais encore loin de l'origine de cette symphonie, mais je m'en rapprochais tranquillement, examinant les lieux et surtout les dentures, cherchant à apprendre les services mit à disposition ici.
Flânant ici et là, regardant par delà les vitres des magasins, je vins a arrivé à quelques mètres d'un musicien, celui qui remplissait les rues de ses airs dynamiques. Regardant la scène avec attention, j'attendis la fin de la prestation pour applaudir ce dernier.
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Une étrange harmonie
L'artiste avait précédemment forte impression dans les rues du village, le mélomane avait provoqué une drôle de réaction de la part de la foule, public malgré eux du génie créatif du nacré. Le silence, si ce n'était pas lui nulle doute qu'il aurait été applaudi. Sa maîtrise du violon est impressionnante, mais la réputation qui le précède encore plus. Malgré tout, malgré le silence presque solennel de l'allée, un bruit de claquements se fit entendre, non point à la manière d'une gifle, mais des applaudissements. La foule se tourna tel un seul homme vers le coupable, le dévisageant vigoureusement. Clotho ne pouvait que se sentir oppressé, prit à revers par des dizaines de regards méprisants, tel était le sort de ceux qui tentait de donner de l'importance au musicien. Ce dernier aura la joie de connaître durant quelques instants, le sentiment d'être une bête, un monstre, un paria. Il pourra partager la peine accordé à celui qu'il venait d'applaudir. Pauvre de lui, personne n'est né pour être jugé de cette façon par la populace. De son côté Amadeus avait détourné son regard vers celui qui l'avait applaudi, lui accordant un sourire en guise de remerciement. Ce sourire était d'une sincérité qui était bien inhabituelle, bien sûr, il ne pouvait rien faire pour régler le problème de son congénère. Rien à part partir, disparaître tel un ectoplasme, s'éloigner du tumulte, peut-être que les villageois en oublierait les applaudissements de Clotho et se remettrait à vaguer à leurs occupations. Ainsi, le musicien disparut dans une ruelle, continuant cependant d'observer du coin de l'œil, la réaction de la foule. Malheureusement, ce n'était pas au programme pour eux d'arrêter leurs déboires. Un homme, d'une quarantaine d'années de la foule, s'approchant du jeune étranger au village, toujours avec un regard méprisant dévisageant le minois de l'homme qui était maintenant considéré comme une bête de foire. Ce père de famille prit la parole, espérant exercer en sa voix, l'avis générale des villageois.
- Vous ! Pour qui vous prenez vous ? Vos applaudissements envers ce musicien est une insulte à notre village ! Soutenir, le fils de cet infame Lieutenant de la Marine, ce déchet de notre société fait de vous un parasite ! Ce violoniste mérite d'être méprisé, oublié et hué ! Nous ne devons pas encourager un être aussi abjecte ! Son sang est souillé, sa mère est morte à cause de sa naissance ! Il ne vaut pas mieux que son père ! Alors, ne vous avisez plus jamais d'applaudir cet être ! Ce rejeton d'infame personnage. Il ne mérite qu'une seule sentence, le mépris universel. L'ignorer, le dévisager, tel est la conséquence de sa médiocrité ! De plus que cette ordure souhaite devenir Pirate !
Bien trop en avait été dit, les villageois cherchaient à faire vivre un enfer à Amadeus, Clotho en était témoin. Ce musicien était considéré comme un moins-que-rien et ceux à cause de son sang. Transformez un homme innocent en monstre, une foule possède ce genre de pouvoir. Parfois même sans la moindre raison, Amadeus avait tout entendu, étant resté à l'entrée de la ruelle dans l'ombre, ombre qui lui allait si bien. De toute façon, les villageois ne cherchaient pas à lui cacher le sort qu'ils lui réservaient. Quelle sera la réaction de Clotho après avoir été pris à partie par ce village pour de simples applaudissements ? S'adaptera t'il à la coutume locale qui est le jeu de rumeurs et de mépris ? Qui peut bien savoir. Sa réaction ne peut venir que de lui.
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